23 mai 2011

Les Loups-Garous

J'avais pour éteindre l'amour
Déversé le sable des jours
Mais malgré tout ce Sahara
Je n'ai pu oublier Sarah

Ses cheveux blonds comme pépites
Qui lui descendaient dans le dos
Je n'en croyais pas mes orbites
En voyant cet El Dorado

Elle déterrait sa vie d'jeune fille
Je déterrais ma vie d'garçon
Ensemble on est partis en vrille
Les morts sont de grands polissons

Quand la nuit tombe sur la ville on enfile
Nos vieilles pelisses de loups-garous pleines de trous
Nos vieilles perruques de loups-garous pleines de poux
Nos vieilles chaussures de loups-garous pleines de boue


Première illustration depuis un bon moment. J'ai eu vraiment une grosse période d'insatisfaction vis à vis de mes propres dessins. J'avais l'impression qu'ils ne représentaient rien du tout. Rien de ce qui ne me plaisait vraiment.
Alors je teste, je tente, je patauge un peu mais parfois je ponds une illustration qui me fait plaisir.

Celle-ci est loin d'être parfaite, j'ai beaucoup de mal avec les aplats à l'aquarelle et on voit les traces de crayon, mais je l'aime comme ça. 

Chanson : les Loups-Garous de Thomas Fersen.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Eh ben moi, ben j'aime. Et comme t'as expliqué que la demoiselle, c'est normal qu'elle soit géographique, ben je peux continuer à mater allègement le menton et le nez du type *.*
Didi

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